18 Août 2017
Tiré de la traduction de la Bhagavad-gita de Marc Ballanfat.
La gita ne peut pas répondre à l'interdit de Bouddha... Tout simplement parce que Krishna est apparu bien avant lui. C'est un secret de Polichinelle. Dans la plupart des Puranas, on trouve cette information. Aussi, la gita ne parle pas de Bouddha. Elle mentionne de nombreuses personnalités mais de Bouddha il n'en est pas question.
Considérez sa logique. Il écrit : «le bouddhisme a joué un rôle évident », et tout de suite après il ajoute qu'on ne peut pas le démontrer avec certitude. Certitude ou pas, qu'il nous donne alors des indications plausibles à partir d'écrits, pourtant produits en masse à cette époque, que Bouddha a existé avant Krishna. Ni lui, ni Madeleine Biardeau, ni Patrick Olivelle, qu'il cite, n'ont fait cette démonstration. Mais tous s'obstinent à prétendre, sans jamais la moindre preuve historique ou scripturaire, que l'auteur, Vyasa, faisait partie d'une conspiration nationale et qui consistait à tromper les érudits et le public ignorants. L'interprétation de ses sanskritisques sortis de la Sorbonne consiste à répéter que Krishna, Vyasa et tous les grands sages étaient de fieffés menteurs. Qu'ils ont délibérément faussé l'histoire. Lui, Marc Ballanfat, et tutti quanti s'évertuent à rectifier leur mauvaise foi...