Les grands enjeux de société et les idées qui en font la trame, avec humour, passion et gravité.
23 Juillet 2011
La conscience, allez comprendre !
Pour beaucoup, la conscience de soi ne peut être qu’une conscience de la conscience, ce qui nous différencie des animaux et prouve que nous n’en sommes pas, n’en déplaisent à tous ceux qui s’identifient à eux et qui s'imaginent être des bêtes, mais de la conscience en elle-même, ils ne savent pas ce qu’elle est, puisqu’ils affirment qu’un ouragan, une rivière ou une plante n’en ont pas, bizarrement, qu'ils font partie d'un mécanisme universel, vivant, à la rigueur, se mouvant par l'effet d'un moteur tout aussi impersonnel et mécanique, mais sans conscience.
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Hier, comme j’étais en relâche et préoccupé à ne pas donner prise à la chaleur qui s’abat ces jours-ci sur Montréal, j’ai écrit paisiblement, sur le bord de l’eau, quelques aphorismes et truismes. Je garde ainsi la mémoire rôdée aux aléas de la contingence avec quelques réflexions qui coulent dans le flot de la pensée en expressions à peine formulées et imagées.
« Remplir mon être de l’irrésistible sentiment de plénitude comme chez l’animal repu le bonheur de ruminer, dirait un sceptique excentrique, Nietzsche. »
« La sagesse? Tout le monde moyen devient sage avec la vieillesse. Ou alors on est borné. Les vieux, ne sont-ils pas les mieux placés pour parler de l’expérience de la vie, ne sont-ils pas les mieux placés pour philosopher? Philo, en grecque, pour rappel, signifie sagesse. À défaut de vous révéler la vérité, ils peuvent donner l’heure juste. »
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« Entre chaque aphorisme, l’espace pour expirer, essentiel à l’équilibre entre intérieur et extérieur, entre secret et partage, entre vous et moi. »
La destruction des valeurs étrangères, destruction du passé, de l’histoire, des livres et des sciences est un trait caractéristique et constant de l’identité des peuples occidentaux particulièrement, de leur penchant pour la haine et le barbarisme. Pour bien faire, il est impératif de repartir à zéro, tabula rasa, avec un gros + (puisque la chose est inimaginable en vérité) et un gros -, l’essentiel de la vie avec ce dernier.
Truismes
-Avec ou sans toi le monde suis son cours.
-Par la passion tu obtiens ce que tu veux, par la sérénité tu l’apprécies.
-Tout est dans le tout comme le tout est dans tout.
Dieu est infini et ses essences ne le sont pas moins; (essence dans le sens de réalité qui inclut les autres. Car tout comme il y a des essences au début, il y a des finalités à la fin). »
L'homme a plus d'allure qu'une femme !
Réflexion
À voir le documentaire par le National Geographic sur le LSD: link
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Le règne de l'ignorance
McDonald's s'engage, puis-je lire sur leur site Web. S'engage à être ... quoi ? Accrochez-vous bien : le restaurant pour les enfants !?! Rien de moins!
« La question est de savoir si une civilisation peut mener une guerre implacable contre la vie sans se détruire elle-même et perdre le droit d'être qualifiée de civilisée. » Rachel Carson, auteure du Printemps silencieux
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L'énigme sur la mort
« Oh, là, je parle du grand amour ! Pour le connaître, il faut être deux, minimum, et la race n'y joue pas de rôle. Je veux dire, même si c'est un animal. Personnellement, je trouve mieux quand c'est normal. »
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Guerre et paix
Toutes les religions, dit-on, sont bonnes. Comme on dit toutes les voies mènent à Dieu. Ce qui est beau et social. Le plus grand tort que les hommes puissent se faire c’est qu'une portion d’entre eux tente de réduire la totalité ou un grand nombre de leurs semblables à leur unique perception de la vérité, laminant les différences. Le peuple, la société ou la religion qui entend jouir de ses intimes convictions et de ses prérogatives dans le partage et l’acceptation de la diversité, ce peuple, cette société ou cette religion est une ressource inépuisable de connaissances, de progrès et d’amour.
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Ouvrir les yeux
« Ce que les Britanniques ont mis à l’œuvre ne manque pas de grandeur mais ne fait pas partie de notre monde […] Nous n’arriverons à rien si nous utilisons les yeux d’un autre, car nous auront alors perdu notre propre regard. »
Rabindranath Tagore, cité par Isaiah Berlin dans Le sens des réalités.
Et plus encore ici : Des mots et des images