23 Février 2013
C'est une interrogation par laquelle on peut cerner les préoccupations citoyennes face à la détérioration de la qualité de vie, entendre les plaisirs gastronomiques. C'est par elle que le monde, l'Occident en particulier, entre dans le 21ième siècle. Mais ce ne sont-là que pauvres réalisations et explications pour tenter de recoudre la plaie béante de la stupidité humaine quant à nos rapports diaboliques avec les animaux. Rappelons que les sociétés à travers le monde ont établi des règles strictes pour que ces sauvageries ne s'appliquent qu'aux bêtes et non plus aux humains, comme durant la deuxième guerre mondiale avec les juifs, entre autres : c'est ce que les Occidentaux définissent comme l'évolution des consciences, selon la théorie de Darwin. Il n'y a rien dans cet article qui puisse apporter des éléments nouveaux à ce que presque tous les gens avec un brin de bon sens peuvent savoir déjà depuis au moins 10 ans, si ce n'est pas davantage pour les plus éveillés. Au contraire, on sent chez l'auteur de ce papier une espèce d'ajustement pour calmer les consommateurs (et rassurer l'industrie) et leur permettre de continuer cahin-caha leurs bonnes vieilles traditions du terroir: chez lui, les animaux sont perçus comme de la viande sur quatre pattes pour la cuisine via l'abattoir. C'est tout. Sa conscience éthique s'arrête là. Il faut se persuader qu'on ne nourrit pas les cochons avec des perles du savoir, ce privilège est un don que seul l'homme qui se distingue de la bête en jouit; celui-ci naît comme un animal et meurt comme un être humain. Ils sont rares ces gens-là, et ils ne faut pourtant pas sortir de Saint-Cyr pour comprendre qu'un cheval est un être extrêmement évolué, bon et porté à s'amouracher de la compagnie des hommes et des femmes auxquels il rend des services inouïs, souvent avec fierté et plaisir. (Lire Tolstoï, son livre sur les chevaux, "Kholstomer", que l'on trouve aujourd'hui sous le titre Le cheval.)
C'est un véritable combat qu'ont engagé les végétariens britanniques contre les bouffeurs de viande qui polluent l’atmosphère d'odeurs nauséeuses. Ils sont sur le point de gagner ce bras de fer; l'industrie du cochon est en chute libre. Qu'elle emporte avec elle toutes les traditions cochonnes, celle de la vache, du cheval et du mouton abattus sauvagement pour le lucre et, soi-disant, pour gratifier les narines de leur Dieu...
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Le grand champion de la poutine se trouve à être un Américain. Son record? Treize livres de poutine ingurgitées en 10 minutes.Grâce à la journaliste Marie-Pier Duplessis du Soleil, on apprend que parmi les pires découvertes que l'on puisse faire dans le choix d'une poutine, c'est la congelée «prête-à-manger». À éviter!
On est loin encore de la grande gastronomie québécoise, mais il y a une fierté non dissimulable.
Note. En juin 2012, je veux manger une poutine, mais il s'avère que les frites sont cuisinées dans du saindoux. Savez-vous ce qu'est le saindoux ? Du porc !
Au Pied de Cochon est un des restaurants préférés de Karine Portland. La jeune québécoise s'y connaît en poutine. «En fière investigatrice», elle tente de «redéfinir» la patate pour mieux cibler les touristes à Montréal. En effet, elle promeut ce «mets national», et particulièrement celui à la sauce cochonne, sans jeu de mots. Voici ce qu'elle écrit en conséquence dans un journal à grand tirage: «Ma prochaine recommandation s’adresse à une clientèle un peu plus huppée, mais la poutine, on la savoure à tous les prix! Ce grand restaurant de la rue Duluth a une réputation qui n’est plus à faire, mais je parie que plusieurs n’ont jamais goûté à la fameuse poutine au foie gras : décadent. Les frites sont cuites dans du gras de canard, agrémentées d’une sauce délicieusement secrète et le tout est surplombé de 100 grammes de foie poêlé. Pour les fines bouches!»
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