Les grands enjeux de société et les idées qui en font la trame, avec humour, passion et gravité.
12 Juin 2014
La nature ne parle pas que d'une seule voix,
comme le Dieu monothéistes des trois grandes religions.
Car seuls ceux qui croient aux dieux sont personnels.
C'est logique, rationnel et spirituel.
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La première pensée qui me vient à voir cette couverture, c'est que ’Amérique du Nord s'est construite par opposition à l'Europe qui haïssait les sectes. Je n'ai pas lu ce magazine mais je sais que les Français sont très forts en ce domaine: ils détestent la diversité, surtout lorsqu'elle ne colle pas à leurs conventions. En Inde, par exemple, les sectes existaient en nombre infini et le respect de l'autre était un critère de civilisation (si l'on excepte les bouddhistes)* et de développement spirituel.
* Parce que les bouddhistes sont principalement des moines, leur aspiration consiste à rejeter le monde, la civilisation, celle-ci est un obstacle à leur développement spirituel.
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Parce que, ce genre de Dieu est jaloux des autres dieux. Il le dit lui-même dans la Bible -l'ancienne et la nouvelle. C'est à lui qu'il faut poser la question. Si vous n'avez pas la réponse, dîtes-vous que vous n'êtes pas prêt à suivre un tel dogme, à l'instar de vos parents et vos ancêtres. Passez à autre chose. La vie spirituelle n'est pas un champ statique; elle est au contraire extatique. La religion n'est pas coulée dans une foi universelle, elle se présente sous différents aspects et, surtout, s'adresse à différents peuples, aux mentalités différentes. Par exemple, il y a ceux qui aiment le liquide rouge et chaud au moment de tuer la bête de sacrifice au nom de leur Dieu et il y a ceux qui, comme moi, détestent ces rituels ensanglantés. Dès que j'ai été en âge de choisir, à la sortie de l'adolescence, je suis devenu végétarien. Il en va de même pour ma femme.
Quand Ulysse descend dans l'Hades pour retrouver
sa famille, sa mère et ses anciens amis.
Il veut parler au plus ancien et le plus sage, Tirésias, pour continuer son voyage. Mais pour le satisfaire, il doit lui offrir du sang. Rassasié de cette ambroisie des dieux, il répond enfin aux désirs du meilleur des Grecs vivants encore.
Dans un autre article, je décris cette scène : Le goût du sang dans les sociétés...
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« Trois mille cinq cents avant que Nietzsche annonce ‘la mort de Dieu’, Zarathoustra, dans les Gathas, annonçait la ‘mort des dieux’, de ces dieux imaginaires et vengeurs des Aryens qui étanchaient leur soif de sang par des sacrifices animaux. C’est pour sauver l’âme de la terre et la mener vers le bonheur que Zarathoustra se soulève contre ces daevas, ces anciens dieux qui deviendront des démons dans la religion iranienne ultérieure (alors que les devas resteront des dieux dans l’hindouisme), et qu’il vilipende les prêtres, ces menteurs et trompeurs. »
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Du communisme avant l’heure ou l’égalité à son excellence qui plut tant aux hommes à femmes.
Extrait: « Après que Qobâd eut régné douze ans, il vint auprès de lui un homme nommé Mazdak. Il se prétendit être prophète, mais il n’établit pas une religion nouvelle, si ce n’est précisément la religion mazdéenne et la doctrine qui permettait d’avoir commerce avec sa mère et sa sœur : il avait donc la religion des Perses, sauf qu’il abolit le mariage et la propriété, disant : Le Dieu de l’univers a fait un partage égal entre les hommes; il n’a pas donné à l’un plus qu’à l’autre. Il faut faire en sorte que chacun ait en égal partage les femmes et les biens. Celui qui possède des biens ne pourra pas dire : je ne veux rien donner à l’autre. De même en ce qui concerne les femmes : toutes les femmes sont communes; la femme de celui-ci appartient à celui-là, et la femme de celui-là appartient à celui-ci; celui qui la désire peut la prendre. Cette doctrine plut aux jeunes gens, aux débauchés et à la populace. »
Bref, Qobâd, qui aimait beaucoup les femmes se rallia à cette religion et protégea Mazdak et ses adhérents.
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Quoiqu'il en soit, le monothéisme a sa propre histoire. À l'origine, le culte d'un Dieu unique n'exclut pas l'existence d'autres dieux.
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L'histoire du monothéisme en est une de guerre religieuses, de haine entre confession, le tout revendiqué au nom de Dieu! Par le biais d'Abraham. Sa religion se divisera en en trois soeurs ennemies. Et ses adeptes vénèrent l'esprit vengeur qui préside et anime cette confusion comme le Dieu suprême...
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Jésus, l'archétype de la souffrance comme moyen de délivrance
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Il y a les femmes voilées qui cachent leur corps et il y a les femmes découvertes qui montrent leurs fesses et tout ce qui est excitant chez elles, à tout moment et partout, parce que leur corps leur appartient et qu'elles sont libres. C'est ainsi que fonctionne une démocratie, en offrant le choix, dans le respect des valeurs de chacun... Les hommes et les lesbiennes doivent avoir la possibilité de prendre ce qui convient le mieux à leur entendement s'ils désirent fonder une famille. Voir, plus bas, le vidéo explicite : l'Égypte, le pays des violeurs par excellence. C'est ce que l'on appelle passer de charybde à scylla.
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Pierre Sonnerat* écrivait en 1782 dans son livre Voyage aux Indes et à la Chine : « L’Inde dans sa splendeur donna des religions et des lois à tous les autres peuples ; l’Égypte et la Grèce lui durent à la fois leurs fables et leur sagesse. On sait que Pythagore quitta la Grèce pour étudier sous les brahmanes, regardés alors comme les plus éclairés des hommes. »
Sonnerat est un dessinateur, un naturaliste et un explorateur français, né en 1748 à Lyon et mort 1814. Il est surtout connu pour ses deux récits de voyage en Asie, superbement illustrés de gravures de sa main.